Saisi des gains d'un joueur pour ne pas les avoir déclarer a la douane a TaiwanL’île de Taïwan ne fait pas de demi-mesure dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent. A travers un dispositif de contrôle aux frontières particulièrement strict, l’Etat taïwanais filtre en effet au maximum les entrées de capitaux sur son territoire, et est sans pitié pour les contrevenants. La semaine dernière, un joueur en ligne professionnel du nom de Huang a pu en juger, à ses dépens. N’ayant pas déclaré les gains qu’il venait d’engranger dans des casinos étrangers, il a été délesté de près de 400 000 $ par les douanes locales.

Nul n’est censé ignorer la loi…

Cette règle d’or, Huang en a récemment fait les frais à l’aéroport de Taïwan et on parie qu’il n’est prêt de l’oublier. En effet, alors qu’il revenait d’une fructueuse escapade dans un ou plusieurs casinos asiatiques, le joueur professionnel a subit les rigueurs de la loi pour ne pas avoir déclaré l’intégralité de l’argent liquide qu’il transportait dans ses bagages. A la douane, il n’avait fait cas que des15 400 $ en devises locales. Mais un contrôle des douaniers taïwanais leur a permis de découvrir que Huang transportait bien plus que cela. Une fouille en règle et deux petites heures de comptage plus tard ont mis à jour un total de 408,8 millions de wons coréens (soit 368 500 $), ainsi que 473 000 bahts de Thaïlande (14 500 $) dans les bagages du jeune homme. Surpris par cette procédure, ce dernier a déclaré ne pas savoir qu’il devait déclarer également l’argent en devises étrangères qu’il comptait faire rentrer dans le pays. Il a affirmé avoir, en fait, mal compris la loi sur ce sujet. Une incompréhension qui lui coûte aujourd’hui près de 400 000 $ saisis intégralement par les autorités douanières taïwanaises.

Se refaire au casino, rapidement

Même si cette perte est assez importante, Huang devrait assez rapidement reprendre du poil de la bête et retourner rapidement délester des casinos, de quelques centaines de milliers de dollars, voire plus. Il faut dire qu’il semble s’y connaître assez bien. L’homme apprend en effet, sur Internet, des stratégies pour battre les casinos. Ce qui lui vaut logiquement de nombreuses inimitiés de la part de ces derniers. Il est en effet interdit d’accès dans nombre d’entre eux. Mais pas à Busan vraisemblablement. C’est en effet de cette ville sud-coréenne que Huang avait pris son vol retour, avec ses gains.  Celle-ci abrite deux grands casinos, le Paradise Casino et le Grand Korea Leisure’s Seven Luck Busan dans lesquels le joueur pro taïwanais a sûrement déjà visité dans un passé récent.

Un autre cas similaire

L’année dernière, les douanes taïwanaises avaient déjà fait subir à deux joueurs nationaux, les rigueurs de cette loi. Revenant de Macao, ces derniers transportaient près de 400 000 $ pour le compte d’un tiers, dont l’identité reste inconnue à ce jour. N’ayant pas jugé nécessaires de déclarer les fonds à la douane, ils ont fait l’objet d’une saisis de l’intégralité de la somme.